every piece of our soul is for sale

- as you are -

› minimum 10 infos concernant les habitudes et la personnalité de ton personnage :
001. La plupart des gens m'appellent par mon prénom entier, mais certains me surnomment Didi. Je n'ai jamais vraiment aimé ce surnom par contre, mais je sais que ce n'est pas fait par méchanceté alors je ne dis rien. J'aime quand les gens m'appellent Dee, ça sonne mieux.
002. Depuis que je suis petite, je rêve de devenir la nouvelle Missy Elliott, ou sa protégée. J'ai grandi au son du R&B, du hip hop et du rap, et je me sens plus proche de mes racines afro-américaines que de mes origines latines. Depuis que j'ai environ 12 ans, j'écris des chansons dans des cahiers que je garde cachés. Je n'en parle pas à beaucoup de gens, uniquement à ceux qui ont un intérêt aussi fort que le mien pour la musique. Je rêve secrètement d'écrire pour des artistes comme Rihanna, Cardi B, Drake, The Weeknd, etc. Mon nom d'artiste serait D-Day.
003. La musique en fait, c'est toute ma vie. J'ai un gros penchant pour les artistes qui ont écrit la trame sonore de mon adolescence, mais j'écoute de tout en réalité. Du blues au classique, du country au jazz : je suis une référence musicale sur deux pattes. J'ai d'ailleurs travaillé au Rough Trade à Brooklyn ces quatre dernières années. Un ancien collègue m'a dit qu'ils cherchaient quelqu'un d'ailleurs. Si vous avez besoin d'un emploi, je vous réfère! Mais seulement si vous avez les aptitudes requises, évidemment.
004. Bien que ces rêves soient plutôt inaccessibles, je suis quelqu'un de très terre-à-terre et également bien consciente de la réalité. Je milite pour les droits des femmes à travers le monde, mais aussi pour tout ce qui touche l'écologie, l'environnement et les changements climatiques. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai choisi une carrière philanthropique. Je me fous un peu de ne pas rouler sur l'or, j'ai toujours vécu ainsi. Ça ne fait pas de différence. Mais mon travail, lui, peut en faire une. C'est ce qui me motive à me lever tous les jours, alors que notre monde est déjà bien pourri. Mais je ne suis pas une défaitiste, j'ai encore espoir qu'on puisse le changer.
005. Grandir dans un environnement comme le mien, ça vous forge le caractère. J'ai appris bien vite à me débrouiller toute seule, à être indépendante et à ne demander l'aide de personne. Je me suis créée une carapace avec le temps, si bien que je ne m'attache pas facilement aux autres. En fait, non. Je devrais plutôt dire que je m'attache ultra rapidement à autrui, mais je réprime toute émotion jusqu'à ce que je puisse faire confiance à cette personne. Avec certains, le déclic se fait tout de suite. Avec d'autres, je garde mes distances. J'ai appris à mes dépens que les gens montrent bien ce qu'ils veulent de leur personnalité. J'ai appris à faire de même.
006. Je déteste les riches qui gaspillent leur argent pour du matériel ou des choses non essentielles. Qui a besoin d'une villa à 10 millions de dollars et de quatre Maserati? Ceux que je méprise le plus par contre, ce sont ceux qui sont nés dans la richesse et qui n'ont même pas conscience que la réalité est bien différente pour plus du 3/4 de la planète.
007. Je n'ai aucune patience pour les gens qui se morfondre sans raison ou qui s'apitoient sur le sort sans essayer de le changer. Il faut faire des efforts pour atteindre ses buts, ce n'est pas en restant assis sur son cul qu'on arrive à des résultats satisfaisant.
008. J'ai toujours eu un don pour manipuler les gens, et j'avais des contacts dont les activités étaient loin d'être légales. On m'a souvent demandé si je voulais vendre de la drogue et j'ai été tentée par l'appât du gain. J'en ai donc vendu pendant quelques années, surtout à des étudiants de l'université. Qui sait de quoi ma vie aurait l'air si j'avais continué à vendre de la coke et de l'ecstacy? Ça serait probablement pas reluisant. Je suis heureuse de ne pas être devenue un cliché comme beaucoup de filles de ma classe, comme ma mère aussi.
009. J'essaie de m'impliquer dans ma communauté car aider mon prochain me tient à coeur. La solidarité est très importante pour moi car du moment où l'on arrête de s'entraider, rien ne va plus.
010. Fait cocasse : bien que je sois plus proche de mes racines afro-américaines, je parle couramment espagnol. Je me mets d'ailleurs à lancer des insultes dans cette langue quand je suis hors de moi. Ce qui, soyons honnête, est plutôt fréquent.

› minimum 10 infos concernant l'histoire de ton personnage :
001. Je suis née à Harlem d'une maman ado. Elle avait 17 ans à ma naissance. Elle est tombée enceinte d'un gars qu'elle a rencontré dans un bar, elle avait de fausses cartes évidemment. Elle est allée chez lui ce soir-là, ils ont couché ensemble sans protection parce qu'ils étaient bourrés, mais surtout insouciants. Elle a dormi chez lui et le lendemain, elle lui a avoué qu'elle n'avait pas 22 ans comme elle lui avait mentionné la veille, mais bien 17. Le gars s'est fâché, mais a surtout pris peur : il pouvait très bien se faire poursuivre pour sexe avec une mineure. Il l'a chassée de son appartement, puis ils ne se sont jamais revus. Lorsqu'elle a appris qu'elle était enceinte, elle a cogné à sa porte, n'ayant aucun autre moyen de le rejoindre, mais on lui annonça qu'il était déménagé. Tout ce qu'on sait sur lui, c'est qu'il s'appelle Jonathan Rivers et qu'il avait environ 24 ans en 1995. Ni elle ni moi n'avons cherché à en apprendre plus par la suite.
002. J'ai une relation très étrange avec ma mère, probablement parce qu'elle agit encore comme une ado. Heureusement, en grandissant, j'avais des grands-parents responsables qui prenaient soin de moi lorsque ma mère partait sur la rumba pendant quelques jours. Elle m'a allaité pendant 6 mois, et dès que j'ai commencé à manger de la nourriture, son rôle de mère a pris la fuite. Comme mon père, tiens. Bon elle était là pour les événements importants comme mon anniversaire, les rencontres parents-enseignants, quoique je me rappelle aussi y avoir assisté avec ma grand-mère à quelques reprises. Ma mère ne m'a jamais fait sentir comme une erreur ou comme la chose qui a gâché sa vie. Mais heureusement que j'avais mis abuelos.
003. Durant mon adolescence, j'ai fait quelques bêtises avec mes potes, mais rien qui n'ait nécessité un tour au poste de police. J'ai souvent été convoquée dans le bureau du principal, été suspendue plus d'une fois pendant quelques jours, mais je n'ai jamais rien commis de grave qui mérite un casier judiciaire, contrairement à d'autres élèves dans mes classes. Ce n'était pas le Bronx, mais ce n'était pas un quartier bien radieux. Plusieurs anciens camarades sont en prison maintenant, à même pas 25 ans. C'est plutôt terrible. Mais quand on grandit dans un milieu si pauvre et que nos seuls modèles sont nos parents, souvent des gens pas très recommandables, il est difficile de tourner autrement. Je suis chanceuse par contre : bien que j'aie hérité de ma mère son goût prononcé pour l'alcool et autres vices, je n'ai pas hérité de sa tête de linotte.
004. J'ai commencé à boire et à consommer quelques drogues douces à l'âge de 15 ans. Avec des amis, on se rendait dans un parc avec de l'alcool achetée grâce à des fausses cartes et on buvait jusqu'aux petites heures. Bon, quand j'ai dit que je ne suis jamais allée au poste de police, j'a menti : c'est arrivé une ou deux fois. On s'est fait embarqué pour tapage nocturne en état d'ébriété. Mais comme on n'était pas majeurs, ils nous ont simplement donné un avertissement et confisqué nos cartes. Un mois plus tard, on était de retour au parc, de nouveau armés de fausses identités.
005. Malgré mes sorties fréquentes, j'ai toujours réussi à avoir d'excellentes notes à l'école. Je dois avoir un don, car je ne suis pas très studieuse. Ça m'a permis d'obtenir une bourse pour payer mes études universitaires, ce qui n'aurait pas été possible autrement vu le pauvre revenu de ma mère. Mes grands-parents n'ont pas beaucoup d'argent non plus, alors leurs économies étaient réservées à leur retraite. Durant les quatre années de collège, je suis restée chez ma mère pour éviter d'avoir un loyer et toutes sortes de factures à payer. Le compromis était que je devais payer pour ma nourriture.
006. Durant mes études, j'ai vendu de la drogue à des camarades de classes et lors de fêtes qui avaient lieu à travers la ville. Je me suis toujours assurée que mes clients étaient fiables et que je ne me faisais pas prendre la police. C'est ainsi que j'ai rencontré Alyssa. La belle Alyssa au regard ensorceleur.
007. Depuis que j'ai découvert ce qu'est le sexe, jamais je n'avais été attirée par une fille. Mais Alyssa, elle m'obsédait. Au début, on se croisait souvent dans des fêtes, dans des quartiers huppés où je n'aurais jamais mis les pieds si ce n'était que pour l'argent que je pouvais m'y faire. Ces gosses de riches étaient prêts à tout pour oublier leur vie vide de sens. Je ne les méprisais pas autant à cette époque, j'étais plutôt envieuse à vrai dire. Je n'étais pas jalouse de leur compte en banque, mais surtout d'avoir accès à tout sans avoir à lever le moindre doigt. La présence d'Alyssa me faisait tout oublier par contre.
008. Après quelques semaines à flirter et à se tourner autour, on s'est embrassées, et on ne s'est pas lâché d'une semelle pendant plusieurs mois. On vivait quelque chose d'unique, je ne pouvais même pas croire que j'avais rencontré une personne aussi exceptionnelle qu'elle. Jusqu'à ce qu'elle me brise le coeur. On avait établi récemment que notre relation était exclusive, mais c'est comme si elle avait fait exprès pour embrasser cette autre fille devant moi. Par la suite, elle m'a avoué qu'elle n'était avec moi que parce que j'avais facilement accès à toutes sortes de drogues. J'étais son dealer plus que sa petite amie. Ça m'a dégoûtée. Je ne lui ai plus jamais adressé la parole et depuis, j'évite les soirées dans les beaux quartiers. Je ne veux pas risquer de la croiser car je risque de la défigurer à grands coups de poings.
009. Suite à cet épisode douloureux, j'ai arrêté de vendre. Ça m'a fait réaliser que je valais mieux que ça, que j'avais un bel avenir devant moi malgré tout. J'ai terminé mes études et fait un stage pour rencontrer des gens d'influence dans mon domaine. J'ai aussi quitté le bercail pour m'installer à Brooklyn, proche du Rough Trade, où je travaillais à l'époque. J'habitais en colocation avec deux autres filles, mais ça n'a pas marché bien longtemps.
010. J'habite maintenant dans une nouvelle colocation, toujours à Brooklyn. J'affectionne particulièrement ce quartier, bien que Harlem me manque beaucoup. J'essaie d'aller voir ma mère et mis abuelos le plus possible, quand je ne suis pas occupée au travail ou à militer dans les rues de New York pour toutes sortes de causes.