(Levanah) I love you, i miss you, i fuck you

- as you are -

› minimum 10 infos concernant les habitudes et la personnalité de ton personnage : › 1°Parler de moi ! Voilà quelque chose que je n'aime pas. J'ai tendance à éviter les questions trop personnelles. Je suis même une pro. Je te balance une autre question. Je fais genre, j'ai rien entendu. Pour être honnête, je crois surtout que j'aimerais pouvoir oublier mon passé faire comme s'il n'avait jamais existé. Et je te parle même pas du présent.› 2°J'ai peur du noir. C'est à ces moments-là que les monstres arrivent. Qu'ils se glissent dans ton lit. Qu'ils hantent tes rêves. Alors, je les chasse comme je peux. Avec une petite veilleuse. Une lampe de chevet. Les lumières de New York par la fenêtre. › 3°Le Saint Graal. Le café. Pour me justifier, je prétends que j'en prends au vu de l'internat de médecine, mais la vérité, j'en suis accro. Je m'arrête tous les matins au Starbucks. Sentir la chaleur du gobelet autour de mes mains. L'arôme qui embaume mes narines. Le goût chaud et sucré dans ma bouche. Limite, c'est plus orgasmique qu'un homme pour moi. › 4°Je rectifie ce que je viens de dire. Il y a plus orgasmique que le café. Le shopping. Je ne roule pas sur l'or mais j'arrive toujours à mettre de côté à la fin du mois, pour une paire de Prada. Bon, je reconnais que j'ai peut-être un peu trop de vêtements. Mais, je ne pourrais m'en séparer. C'est comme si tu me demandais de me séparer d'un rein... Impossible.› 5°J'ai tendance à être toujours dans l'excès. Dans mon look vestimentaire. Dans mes réactions. Dans mes paroles. Dans mes choix... Et encore pire dans ma consommation d'alcool. Il y a pas de juste milieu. Pas de 99%, on fait tout à 100%. › 6°J'ai toujours été plutôt bonne élève, même s'il était parfois difficile pour moi d'étudier. Je me cachais souvent dans un placard le soir... Ou je restais tard à la bibliothèque. Etudier, c'était le seul moment, où j'étais pas la pauvre gosse balader de familles d'accueil en famille d'accueil. Heureusement, que j'avais la tête pleine sinon j'aurais fini à la rue depuis bien longtemps. › 7°Je vis dans une colocation avec d'autres personnes. C'est une façon d'éviter les frais, et puis j'ai vécu toute ma vie avec pleins de monde autour de moi, que je ne me vois pas vivre seule. En famille d'accueil, on était toujours beaucoup... Plus, on était plus, il y avait d'argent pour les parents. Au moins, ici, j'ai ma propre chambre. › 8°Je pratique la danse depuis toujours. J'ai commencé à prendre des cours qu'à partir de dix-huit ans, mais avant, je dansais dans la rue. Avec les gosses du quartier. Je parlais peu, alors c'était une façon pour moi de m'exprimer. Aujourd'hui, j'aime ça. Bouger mon corps au rythme de la musique. Sentir le tempo prendre possession de mon corps. › 9°J'ai un tatouage. Le premier est une fleure grimpante, sur ma hanche. Pour me rappeler que mes démons essayeront toujours de bouffer mon âme et mon corps, mais c'est à moi de choisir de les arrêter. De les empêcher de bousiller encore plus ma vie. › 10°Je suis accro aux réseaux sociaux. Tu me verras rarement sans mon téléphone portable. Être la page. Le maître-mot. Bon, cela me permet aussi de trouver plus facilement des clients pour gagner ma vie.

› minimum 10 infos concernant l'histoire de ton personnage : › 1°Raconter mon histoire. Le début va être rapide. Je ne connais pas mes parents. Ils pourraient très bien être des gosses qui avaient fait une erreur, en oubliant la capote. Ou des adultes adultères qui voulaient cacher une faute. La seule chose que je sais, c'est qu'ils m'ont abandonné. Ils ne méritent même pas que je m'intéresse à eux.› 2°Une personne m'a déposé devant un hôpital. Personne n'a rien vu. C'était une infirmière qui était sortie fumée, qui avait entendu mes pleurs. La bonne nouvelle, c'est qu'on avait pris la peine de m'envelopper dans des couvertures. Peut-être qu'au fond, mes parents avaient aimé. Au moins assez pour que je ne meurs pas de froid. Ouai... C'est ça... Mais, il ne m'aimait pas assez pour me garder avec eux.› 3°J'ai d'abord vécu cinq ans dans un orphelinat. Je n'ai pas assez de souvenirs pour t'en faire un roman. D'après la mère supérieure, j'étais le genre petite fille sage. Bien trop timide pour ce monde. Bien trop réservée. J'ai mis du temps à parler, à m'ouvrir, à être comme les autres enfants. Pleins de vie. Peut-être que je savais déjà quelle vie m'attendait, et qu'elle allait être loin d'être simple.› 4°J'ai eu tellement de familles d'accueil que j'ai arrêté de compter. Il n'y en avait jamais une mieux qu'une autre. Toutes pires les unes que les autres. S'ils ne faisaient pas ça pour l'argent, ils le faisaient pour se faire bien voir après un séjour en prison. J'ai rencontré autant d'enfants que j'en ai perdu de vue. On n'était pas vraiment des frères et sœurs, on survivait juste ensemble.› 5°J’avais quinze ans lorsque je suis tombée sur la mauvaise famille. Celle que tous les enfants redoutaient. L’enfer sur terre. J’avais beau fermé la porte tous les soirs, il a fallu d’un oubli, pour que le monstre s’infiltre dans la chambre. Soulevant mes draps dans un bruissement d’air. Puis, il repartit aussi brutalement qu’il avait pris mon innocence. Laissant une blessure ouverte dans mon cœur et mon âme.› 6°À partir de ce moment-là, j'ai arrêté de croire au prince charmant. À un homme qui viendrait me sauver de l'enfer. J'ai ouvert mes horizons. Je ne pouvais plus supporter le contact d'un homme sur ma peau. Ni encore moins un regard un peu trop appuyé. Je ne supportais plus mon corps. Ni ma propre personne. Je me suis renfermée sur moi-même et sur mes cours. En même temps, qui pouvait bien s’inquiéter de ma descente aux enfers...› 7°Parfois, il faut tomber pour se relever. Boire un peu trop et se retrouver dans une ruelle puante. Se droguer et se retrouver avec une perfusion dans le bras à l'hôpital. J'avais galéré toute ma vie. D'un orphelinat à un autre. D'une famille d'accueil à une autre. D'un salaud à un autre. Il était temps pour que j'avance. J'ai repris ma vie en main, et j'ai choisi un cursus difficile. Si je voulais une vie de rêve. Ou au moins une vie à moi. › 8°Cependant, un rêve c'est bien. Mais la réalité reprend vite sa place. Pour faire des études, il faut de l'argent. Sans papa, maman derrière, c'est difficile. J'ai fait des petits jobs à côté. Serveuse. Vendeuse. Mais, ce n'était jamais assez. Il me fallait plus. Toujours plus. Je ne savais plus comment m'en sortir. Tout arrêté. Baisser les bras encore. Pourtant, un soir, elle était là. Assise au bar à attendre son client. Elle était sexy. Belle. Jeune. Un homme riche qui voulait simplement s'offrir du bon temps. Parfois juste pour une soirée de gala. Parfois pour une nuit d'aventure. J'avais besoin d'argent, et ils en avaient beaucoup. Peut-être que je perdrais mon âme encore un peu plus.› 9°
Parfois lorsque je me regarde dans la glace, j'ai juste envie de disparaître. Je veux sauver des vies, mais je suis incapable de me sauver moi-même. Je passe mes soirées aux bras d'homme que je ne connais même pas. Tout ce que je ne dépensais pas dans mes études, je le mets dans des fringues. Pourtant, je laisse peu de place à l'amitié, à l'amour ou à toute personne qui veut m'approcher. Parfois, je me dis que je finirais seule...› 10°Pourtant, j'ai décidé de m'installer dans une colocation à Brooklyn. Cela me change peu de ma vie en communauté dans les familles d'accueils. J'apprends doucement à m'ouvrir. A profiter d'une soirée où personne n'essaye de se servir de moi. Peut-être qu'au fond, tout n'est pas perdu. Que je ne finirais pas seule, sans personne. J'aurais au moins mes colocs, même si ce n'est que pour quelques mois. Un nouveau pas dans une nouvelle vie loin des monstres du passé.