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 Remember together ~ Sullifamily

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Nash Sullivan

administratrice
Nash Sullivan


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MessageSujet: Remember together ~ Sullifamily   Remember together ~ Sullifamily EmptyVen 1 Mai 2020 - 16:00

Le temps de midi, Nash a l’habitude de le passer à l’extérieur. Une manière de prendre l’air, qu’importe l’endroit où il se rend, même s’il lui arrive parfois de retourner chez lui, de se poser un peu avant de retourner au bureau. Cette fois-là, c’est en allant chercher de quoi déjeuner qu’il a pu prendre ce bol d’air… et surtout, qu’il a pu croiser sa mère. Kathlyn Sullivan n’est pas du genre à rester cloitrée chez elle, si elle peut faire sa petite vie de son côté, il faut croire qu’elle est plus que ravie. Nash fut néanmoins un peu étonnée de la voir là, bien que le bureau des Sullivan ne se trouve pas bien loin « Papa n’est pas au bureau si c’est ça que t’es dans le coin. Il n’y a que Terrence et moi, et encore je crois qu’il avait un meeting en extérieur. » Elle est le bienvenu au bureau. Après tout, elle en porte le nom, elle aussi. Mais en général, elle s’assurait qu’il y ait quelqu’un à voir. « Non, j’avais un rendez-vous, je vais rentrer. Votre père vous a dit de venir manger à la maison au soir ? » Nash la regarde avec un air étonné. Preuve que non, lui en tout cas n’est pas au courant. « Là, comme ça, ça m’dit rien. Mais j’ai peut-être pas fait attention. » c’est la seule excuse qu’il trouve pour ne pas dire à sa mère que, non, Arrold n’a rien dit de tel. Mais il est passé en coup de vent ce matin, déjà pressé avant même d’avoir commencé la journée « Je vous veux tous, tu te débrouilles pour que Terrence et Sixtine soient présents, Nash. » elle le laisse à peine le temps de rétorquer qu’elle est déjà partie. C’est le genre de comportement qui l’agace chez les femmes ; lorsqu’elle impose quelque chose, et ne laisse même pas le temps de se retourner, de négocier. Il soupire, en se demandant ce qui sera le plus compliqué entre ramener sa sœur, ou chercher après Terrence. L’un est un courant d’air, l’autre fuit sa famille comme la peste. Nash décide de reprendre le chemin du bureau, et de prévenir ses frères et sœurs par message. Il a fait ce qu’il pouvait dans les circonstances, c’est bon non ?

Le soir même, Nash gare son véhicule dans l’allée. Entre le bureau et sa venue à Staten Island, il a opté pour l’escale à son appartement pour se rafraichir et se changer, puis a emprunté la route jusque l’endroit où il a grandi. Ca reste toujours un refuge, un lieu où il aime retourner de temps en temps durant une heure, deux, trois avant de repartir dans sa vie actuelle. Cet endroit reste symbolique à ses yeux avec cette sensation de sécurité, de famille, de souvenirs. Nager dans la piscine l’été, avec les copains du quartier ou encore les repas de famille en fin d’année où il n’avait pas cette impression d’être invité, comme c’était le cas actuellement. Cette maison, il ne peut s’empêcher de se dire qu’elle n’est plus la sienne, mais bien celle de ses parents, de sa petite sœur. Pourtant leur mère n’a jamais voulu transformer leur chambre en dressing, ou en bureau. Non. Elle a toujours voulu laisser tout ça intact en se disant que chacun le ferait, si l’envie leur prend. Nash n’a plus vraiment touché à sa chambre, un jour peut-être quand le temps lui permettra…

Il pénètre à l’intérieur de la demeure où il ne semble pas y avoir un chat. Il fait le tour du propriétaire à la recherche d’une âme, quand finalement il arrive sur la terrasse couverte où il retrouve sa mère vers qui il se penche pour faire la bise. Elle est plongée dans ses magazines d’art, visiblement. Les mains dans les poches, il s’imprègne de la vue avant de finalement s’installer dans un des fauteuils en face de sa mère « j’ai fait passer le message. Je ne sais pas qui viendra, ni quand. » Sixtine ne semblait pas très emballée à l’idée de ramener son joli minois quant à Terrence, fidèle à lui-même, n’a fait que se contenter d’avoir l’info. Ils sont grands, ils gèrent leur vie comme ils veulent. « Vous devriez penser un peu plus à votre vie de famille et un peu moins à votre boulot, les Sullivans. C’est fatiguant de courir après vous tout le temps. » Il ne répond pas, se contente plutôt de se relever afin de vider ses poches en déposant son portable et ses cigarettes sur la table de salon en face de lui « Dis ça à ton mari… »  l’air blasé, il espère que le patriarche fasse acte de présence bientôt pour sauver la cause des « sullivan » comme elle dit si bien. « Je ne veux pas de ça ici, Nash. Tu le sais très bien » il a compris qu’elle parle de ses clopes, pourtant il ne les bouge pas d’un millimètre. Peut-être pour la tester... « Où est Billie ? »

@Terrence Sullivan @Sixtine S. Sullivan @Billie Sullivan
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Terrence Sullivan

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Terrence Sullivan


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MessageSujet: Re: Remember together ~ Sullifamily   Remember together ~ Sullifamily EmptyDim 3 Mai 2020 - 16:39



remember together
ft. sulli'family"



Encore une journée bourrée de rendez-vous. Pas que cela te gène mais tu te serais bien passé de ce débile-là. Une heure déjà qu’il était là à débattre de son cas. Vous n’étiez même plus à parler de son histoire sur son procès concernant le cabinet, mais bien à divaguer sur des futurs projets utopiques qui étaient bien loin de t’intéresser. Il avait eu vent que tu t’intéressais de près à de nouvelles entreprises en vogue, prêt à investir. Et voilà qu’il te parlait de son arrière petit neveu avec une idée d’application mobile pour faciliter le ramassage du recyclage des éboueurs de Manhattan. T’avais plus d’ambitions que ça malheureusement, et ce gros plein de soupe n’avait pas l’air de comprendre ce qui pouvait bien te faire vibrer. Toi et ton compte en banque. Même à vouloir garder de bonnes relations avec certains de tes clients, tu te refusais d’accepter n’importe quoi. Au pire tu trouverais surement une belle échappatoire le moment venu de le congédier. Tu le savais ; Faire investir un Sullivan dans son propre profit devait surement donner des ailes à plusieurs. Mais toi pour te faire voler, il fallait bien plus qu’une bête idée d’écologie sentimentale. Qu’est-ce qu’ils avaient tous avec leur planète à sauver ? Non pas que le projet n’était pas bon, mais t’avais l’impression que le rêve des gens se mesurait seulement à ce que la nature bien pensante voulait faire croire à tout le monde. Tout ça pour se donner bonne conscience. Mais toi, ta conscience, elle n’avait pas besoin d’être sauvée ! Heureusement ton téléphone sonne. Tu t’excuses à peine pour regarder l’intrus qui a eut la bonne idée de te faire penser à autre chose. Nash. Ton frère venait à l’instant même de vous avertir, ta sœur et toi, d’un repas dans le nid familiale de Staten Island. Programmé sans nul doute par ta chère mère le soir-même. Cette dernière rappelle à l’ordre sa portée, on dirait. Quelques jours, plus au moins, que tu n’as pas donné de nouvelles. Entre tes aller-retour sur LA et les rendez-vous impératifs du cabinet, t’en oublis encore de téléphoner à celle qui t’a mise au monde. Elle a du râler pour que ce soit si urgent. Et tu es ravi quelque part de savoir que c’est ton petit frère qui en a fait les frais, et pas toi pour une fois. Dans son propre monde, tu imagines que ses enfants ont suivi les traces d’un mari borné au travail avec peu de temps pour la vie de famille. A part peut-être Billie. A cette pensée, tu fronces les sourcils. La benjamine est une énigme pour toi. La pomme tombée un peu trop loin de l’arbre. Si différente de toi. Si choyée contrairement à toi. Confortable dans sa bulle de rêverie… Non, décidément tu ne comprendras jamais la vision de cette gamine. Alors que le client en face de toi est reparti dans un monologue en fond sonore, tu l’écoutes à peine car Sixtine vient de répondre qu’elle brillerait encore de son absence. Depuis quelques temps, impossible de la tenir celle-ci. Si toutefois elle sait faire preuve de distance plus facilement avec les autres membres des Sullivan, avec toi c’est tout de même rare. Mais même la réponse, pourtant sinueusement calculée, ne fait pas mouche. Ta sœur décidera de vous faire encore faux bond d’après ses dires. Trop de boulot. Parce qu’elle croyait qu’on se la touchait au bureau ? Tout ça t’intrigue bien trop pour que tu ne veuilles passer à autre chose. Néanmoins, ce n’est pas par texto que tu règlerais le problème, quitte à lui arracher les vers du nez. Quelque chose d’évident se tramait chez elle, quelque chose d’inhabituelle pour qu’elle s’escrime à vous éviter de la sorte car ce n’était pas du tout le genre de la jeune femme. Et tu trouverais. Sixtine était de ton sang, mais ce n’est pas pour cela que tu fonctionnerais autrement qu’avec un de tes clients. Pire, il faudrait que tu redoubles d’efforts, de patience et de stratégie. Mais aujourd’hui t’avais déjà atteint ton quota. Autant lui laisser encore quelques jours d’avance pour qu’elle craque. Parce qu’elle finirait par craquer. Puis autant enquêter déjà auprès des autres, Nash avait le flair pour débouter les mensonges et votre mère, bien que la manipulation n’était de ses armes, avait ce qu’on appelle le grand pouvoir de l’instinct maternel.

Le soleil descend lentement sur l’horizon, renvoyant ses rayons orange et rouge sang sur les hauts buildings de Manhattan, au large de la baie. T’as garé le bolide dans l’immense allée, en te faisant la réflexion que ton frère est déjà là après avoir reconnu sa voiture. Vous travaillez au même endroit, habitez pas loin l’un de l’autre et pourtant on ne vous voit que très peu dans une relation fraternelle. C’est plutôt un conflit qui n’aura surement jamais de fin. Pas que tu le détestes, loin de là, mais seulement parce qu’il est plus facile pour vous de nourrir une joute verbale aguerrie plutôt que d’user d’une débâcle de sentiments qui vous mettrez totalement mal à l’aise. L’œuvre sans nul doute d’un patriarche à l’éducation trop stricte et peu enclin à la faiblesse émotionnelle. Ce regain des souvenirs d’enfance te revient comme à chaque fois. Lointainement mais surement, lorsque tu ouvres la porte d’entrée de ta maison d’enfance. Le parfum des fleurs dans l’entrée, une habitude de ta mère, c’est cette madeleine de Proust qui pourrait te faire revenir des années en arrière. C’est le seul endroit qui te fait sentir moins glacial, moins masqué. Et beaucoup plus insouciant. Comme ces années de jeunesse comprimées où tu devais déjà faire preuve d’imperméabilité. Des voix t’attirent sous le patio de la véranda. Les silhouettes de ta mère et de ton frère t’apparaissent, ainsi que des bribes de leur conversation. Mais c’est à peine audible. « bonsoir Maman… » tu t’es glissé derrière elle, pour effleurer doucement sa joue. Son sourire est tendre quand elle te voit apparaître devant elle, mais tu sais déjà que t’auras aussi droit au sermon. « tiens, même l’ainé en est à fuir mes messages sur son répondeur ? dois-je sermonner aussi ton père comme ton frère vient de le mentionner ? » elle n’est pas vraiment en colère, tu le sais. Deux sur quatre, son visage s’illumine déjà pas mal, ça se voit. « il faut savoir se faire désirer il paraît… » que tu tentes gentiment en te postant près de la baie vitrée, puis enfin de croiser le regard du frangin.« …salut Nash, le dossier de Mr… » mais t’es très vite coupée. « non, Terrence. Pas ce soir, s’il te plait » ce n’est pas une remontrance, c’est doux, frais, quoique légèrement autoritaire. C’est ta mère. Tu lèves les yeux au ciel, malheureusement c’est la seule qui a le droit de te faire oublier les acharnés du boulot que vous êtes. « ok...bon, pas de Six, j’imagine… En tout cas, la dernière fois qu’elle a fait une de ses crises pour ne plus jamais sortir, c’est quand un des potes de Nash avait brulé son premier soutif gucci pour en faire une catapulte médiévale…ou lorsque vous êtes revenus de la maternité avec Billie. » tu scrutes un peu les visages devant toi, histoire d’y voir un peu plus que tes propres doutes sans réponse. « pitié, maman, me dites pas que vous avez remis ça, hein. Une capricieuse et une rêveuse, on a déjà assez à faire. » que tu tentes, amusé.




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