bright garlands can never be forgotten

› prénom:  Si j'avais mis un dollar de côté à chaque fois que j'ai dû répéter mon prénom, je serais probablement millionnaire aujourd'hui. Gosh, j'aurais dû commencer il y a longtemps. Je pourrais déjà prendre ma retraite! Alors, vous voulez savoir? C'est Vaishnavi Shivali Jaya. Plutôt long, non? Et beaucoup trop complexe pour certains Américains. J'ai donc décidé qu'on m'appelerait Shivali, ou encore mieux Shiva. C'est plus court, plus simple, et les gens ont tendance à s'en rappeler plus facilement. Mes deux premiers prénoms sont associés à Parvati, déesse indienne de la fertilité, de l'amour, de la beauté, du mariage, des enfants et de la dévotion. Clairement, mes parents ont voulu mettre toutes les chances de mon côté pour que je me marie jeune, fonde une énorme famille et devienne une épouse dévouée. Plus traditionalistes que ça, tu meurs. › nom:  Un nom de famille qui semble imprononçable pour plusieurs. Mukherjee est encore et toujours le nom qu'on peut lire sur mes papiers, au grand dam de mes parents qui rêvent du jour où je vais enfin me marier. › âge:  J'aimerais vous dire que j'ai 26 ans et encore toute la vie devant moi pour trouver l'âme soeur, mais ça serait mentir. J'ai 33 ans, bientôt 34. Et une armoire de salle de bain remplie de crèmes de jour, crèmes de nuit, masques anti-rides, sérum anti-vieillissement, etc. Je commence à considérer les injections de collagène. › date de naissance:  Je me suis présentée lors d'une nuit extrêmement chaude du mois d'août 1986, le 7 pour être précise. Fesses premières, je suis restée prise en cours de route. J'étais un gros bébé, comme mes frères avant moi, et j'ai finalement vu le jour en césarienne. Troisième enfant de la famille, ma mère en avait vu d'autres. › lieu de naissance:  Je suis née dans la ville ultra glamour (not) de Jersey City. J'ai grandi dans India Square, le quartier majoritairement indien de la ville, comme son nom l'indique. Mon adolescence est entièrement constituée de rêves où je traversais enfin l'Hudson River pour m'installer à New York et vivre ma vie à la Carrie Bradshaw, mes Manolo Blahnik cachés sous mon sari. › origines:  70 % poulet korma, 30 % oignons bhaji. Mes parents sont tous deux nés aux États-Unis d'immigrants venus d'Inde. Je suis donc de descendance indienne. › nationalité:  Américaine, et pas peu fière! Oui, je suis très proche de ma culture indienne, je respecte les traditions et tout le tralala, mais je suis très heureuse d'avoir un passeport américain. › métier et/ou études:  Mon père aurait voulu que je me marie à 18 ans et que je sois mère au foyer. The end. Ma mère, même si elle reste très conservatrice, avait quand même plus d'ambition pour moi. Elle aurait bien aimé me voir médecin comme mon frère aîné, ou ingénieur comme mon autre frère. Même professeure d'université comme ma soeur, ç'aurait été pas mal. J'ai plutôt choisi une carrière plus simple, mais tout autant valorisante : je suis devenue interprète en langue hindi et bengali. Je travaille principalement à la cour fédérale, mais je fais aussi quelques contrats qui n'ont rien à voir avec le système juridique. J'aimerais travailler à l'ONU un jour. Je fais aussi un peu de traduction par ci, par là. › statut civil:  En quête de mon Mr. Big. Je suis en recherche active de l'homme avec qui passer le reste de mes jours. Mes parents se sont aussi mis dans la tête que cette année, ils mariaient leur pauvre fille encore célibataire. › orientation sexuelle:  Les hommes, les hommes, encore les hommes. › statut financier:  Je m'en tire plutôt bien pour quelqu'un qui vit à Manhattan avec un seul revenu. Mon salaire est plus élevé que la moyenne, et je me permets des dépenses folles grâce aux contrats que je fais à temps perdu. › quartier:  J'ai toujours rêvé d'habiter West Village comme mon héroïne de Sex and the City, mais je n'en ai malheureusement pas les moyens. Je me suis tournée vers Little Italy, où les loyers sont beaucoup plus abordables. Bon, ils ne sont pas donnés non plus, on ne va pas se mentir. J'ai choisi ce quartier pour son ambiance romantique, ça me rappelle des films d'amour que j'écoutais lorsque j'étais petite. Je m'imagine rencontrer un bel Italien au coin d'une rue, il m'arrête pour me demander l'heure. On entend de la musique typique d'un film avec Meg Ryan sortir d'un restaurant où s'embrassent quelques couples. Et puis c'est le coup de foudre. Bon, les chances pour que cela arrive sont assez maigres, surtout que tout le monde a un téléphone portable pour connaître l'heure de nos jours. Mais c'est plus fort que moi, je vis dans un perpétuel rêve. Sinon, mon choix s'était arrêté sur Little Italy parce que j'adore son effervescence. Ça me rappelle le quartier de mon enfance, mais en moins surchargé et plus propre. › à New-York depuis:  J'habite New York depuis mes 25 ans, après avoir terminé mes études et obtenu un emploi qui me permettrait d'emménager sur l'île. Ça fait donc presque neuf ans. › animaux de compagnie:  J'aime beaucoup les chats, mais je n'en veux pas à la maison. Le poil qui colle sur les vêtements, les coussins, les sofas : non merci! Peut-être qu'un sphinx serait un compromis. Sauf qu'ils ont un look bizarre, comme un poulet déplumé. Je pense parfois à adopter un petit chien, mais j'hésite encore. Ça me ferait de la compagnie les soirs où je suis seule dans mon appartement. › musique qui représente le personnage:  Meant to Be - Bebe Rexha (ft. Florida Georgia Line) › citation préférée:  fate will find its way. › 3 hobbies minimum:  Manger des desserts, particulièrement des macarons ou une glace gelato, faire du shopping en ligne, chercher l'homme idéal sur Tinder. › 5 qualités:  optimiste : On me voit rarement dans un bad mood, j'ai l'habitude de toujours voir le bon côté des choses, et aussi des gens. Je ne pense pas que ça fasse de moi une personne naïve, je sais quand même reconnaître quand une personne est toxique, lorsqu'une situation ne va pas comme elle le devrait ou quand un obstacle est plus difficile à surmonter que d'habitude. Mais je préfère concentrer mon énergie sur le dénouement que sur le problème. Et puis, sans pluie, il n'y pas d'arc-en-ciel, n'est-ce pas? romantique : Je l'avoue, je suis une romantique pure et dure, je crois que mon âme soeur existe quelque part (idéalement pas trop loin, genre New York) et je crois aussi à l'amour dès le premier regard. Je ne m'endors jamais sans me faire des scénarios dignes des plus grands films d'amour hollywoodiens. J'adore les clichés, même si ma meilleure amie aime bien me ridiculiser quand je deviens excitée par un texto et que j'essaie de déceler sa signification (même si, vous le devinez bien, il n'y en a généralement pas. Les hommes sont plutôt directs contrairement à nous les femmes). Mais vous savez quoi? Je m'en moque. Je suis comme ça, j'aime l'amour, un point c'est tout. confiante : En général, j'ai une assez bonne estime de moi-même. Évidemment, comme tout le monde, j'ai parfois des moments de doutes à propos de mes choix, mais j'assume parfaitement qui je suis et j'en suis également fière. généreuse : J'aime donner aux gens que j'aime. Offrir mon temps, des conseils, mon écoute. Je suis celle qu'on vient voir lorsqu'on veut se faire remonter le moral parce que je vois le côté positif de tout. Et j'aime me sentir utile. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai choisi le travail d'interprète. C'est ma façon à moi d'aider les autres. passionnée : Je ne vous surprends pas en vous disant que j'agis avec mon coeur plutôt qu'avec ma tête. La rationalité, je n'en ai pas reçu beaucoup à la naissance. Je ne suis pas écervelée pour autant, je n'agis pas toujours sous l'impulsion du moment, mais j'écoute davantage mon intuition que la logique des choses. Jusqu'à maintenant, ça ne m'a pas (trop) nuit. › 5 défauts:  éternelle insatisfaite : Je sais que mon homme idéal m'attend ici ou ailleurs, alors dès que je trouve un défaut à une nouvelle fréquentation, j'ai tendance à m'en détacher très vite. Je sais, c'est ridicule. La perfection n'existe pas. Je ne me mets pas autant de pression sur le dos, alors de quel droit je dispose pour réclamer que l'homme que je fréquente soit parfait? J'ajouterais que je n'agis pas juste ça dans ma vie amoureuse. J'ai changé plusieurs fois de parcours scolaire parce que je n'étais pas à 100 % certaine du métier que je voulais pratiquer pour le reste de mes jours. Je change aussi de marque de mascara dès qu'un nouveau produit sort. On ne sait jamais, peut-être que celui-là va donner 15 fois plus de volume à mes cils, contrairement à 10. On mérite tous le meilleur non? Je précise par contre que je ne suis pas comme ça avec mes amis proches. Avec eux, c'est pour la vie, car ils sont déjà les tops du top. opportuniste : j'aime garder mon agenda pas trop rempli au cas où une opportunité unique s'offrirait à moi (lire ici : une date avec le mec que je convoite sur Tinder ces temps-ci). Je ne repousserai jamais à plus tard des plans avec une amie pour voir un homme à la place, mais on ne doit jamais dire jamais apparemment. dépensière : Qui n'aime pas les belles choses? En tout cas moi, je les adore, et j'aime m'en entourer. C'est pourquoi j'ai décidé de faire des contrats en plus de mon travail à temps plein. Je me connais, je sais que j'ai des goûts de luxe, alors je m'arrange pour pouvoir les assouvir. Je suis une fashionista dans l'âme, on pourrait aussi me considérer comme foodie, et je traverse la ville en taxi plutôt qu'en transport en commun. Mes escarpins sont beaucoup trop précieux pour les user dans le métro malodorant de New York! expansive : Gardez mes émotions pour moi? Taire mes sentiments pour épargner ceux des autres? Non, merci. Si je ne dis pas comment je me sens, comment les autres sont supposés le savoir. Personne n'est devin. Je crois que la communication est la clé pour établir une relation saine. D'accord, je partage peut-être trop tout ce qui me passe par la tête, mais au moins je suis franche, n'est-ce pas? envieuse : Peut-être que c'est dû au fait que la plupart de mes amies commencent à se marier et à avoir des enfants, mais je ressens de plus en plus de jalousie envers les autres, surtout quand ils ont quelque chose que je n'ai pas (et qui n'est pas matériel, je précise). Je sais que ce n'est pas ma vraie nature, mais je sens que le désespoir d'être célibataire à presque 34 ans commence à me peser. › groupe:  écrire ici. › avatar:  deepika padukone