starting fresh (jay)

- as you are -

› minimum 10 infos concernant les habitudes et la personnalité de ton personnage : Féru d'automobiles, il ne laisse personne conduire ses bijoux + si besoin de réparation il y a, il s'en occupe personnellement, ou la confie à un mécano en le gardant à l'œil + c'est la définition même d'un imbécile heureux et ses décisions sont souvent irréfléchies + la gym, c'est pire que la torture, il préfère le confort de son canapé ou du siège de sa voiture + le mot safety lui est inconnu, son assurance s'en mord les doigts des petits incidents réguliers qui lui arrivent + il a un boxer porte-bonheur qu'il garde pendant les courses les plus importantes. Pour ceux qui se posent la question, oui, il le lave après chaque utilisation + ce n'est pas un grand fan des modifications corporelles, il a horreur des piercings + grosse marmotte, il peut s'endormir partout et n'importe où, un magazine ou un journal jamais lus sur la tronche + l'être le plus terrifiant du monde ? Sa mère + C'est un grand mangeur, mais le pire cuisinier du monde + On raconte qu'il aurait deux copines et même un amant, ce qui n'est pas entièrement faux pour les filles. L'alcool expliquant l'autre rumeur + il a aimé une seule fois et a littéralement tué sa bien aimée lors d'un accident sur la voie publique où il voulait lui montrer jusqu'à où il pouvait aller, pire nuit de sa vie + elle est la raison qui fait qu'il s'est éloigné des courses et de la célébrité, les fans s'attendaient à ce qu'il reprenne le volant, mais il a préféré disparaître, laissant les gens colporter une quantité impressionnante de rumeurs à son sujet.

› minimum 10 infos concernant l'histoire de ton personnage : (one) Nul besoin d'alerter les services sociaux dans son cas, pas de drames familiaux, juste un père qui a fui ses responsabilités très tôt et une mère atypique, trop aimante, avec qui il risquait seulement une overdose de lasagnes décongelées. (two) Lui était l'élève au fond de la classe, la moyenne partout, certains profs retenaient même son nom. C'était ni le premier ni le dernier choix pour un match. Un type réglo, quelques copines, peu de convocations parentales mais beaucoup d'invitations aux soirées huppées. Il a réussi sa scolarité sans qu'on se souvienne de lui, en somme. (three) De l'argent de sa tirelire, il s'est acheté un voiture qu'il a rendue spéciale en bricolant avec sa bande de potes. Puis il s'est engagé dans les courses de rues, remportant l'une après l'autre. Il s'est fait menotter une seule fois. La même soirée, quelqu'un a payé sa caution. "Qui êtes-vous ?" l'homme si bien habillé avait simplement répondu "la meilleure chose qui vous soit arrivée". (four) c'était à Jason de prouver à quel point ça pouvait être vrai, les mois suivants. L'inconnu s'avérait être un chasseur de têtes pour une agence spécialisée dans le sport automobile. On l'avait formé davantage, on lui avait donné les clés d'une magnifique Maserati et un gros salaire et il n'avait qu'à continuer à remporter les compétitions (five) les petits incidents ne sont pas rares dans son travail, alors il avait souvent une bonne excuse pour aller voir la jolie infirmière qui plaisait à toute l'agence. Après l'avoir rejeté plus de fois qu'il ne peut compter, elle a fini par accepter son invitation à aller boire un café, ils se sont embrassés la même nuit et le lendemain ils étaient déjà le couple le plus envié du milieu (six) trois ans de relation, une bague avec un gros diamant dans la poche, Jay était prêt à sauter le pas. Il avait simplement pensé à un dîner sur le toit d'un hôtel, mais elle voulait lui faire plaisir et insistait qu'il lui montre en live ce qu'il peut faire avec sa voiture dans les rues de New York. Pour satisfaire son égo, il a dit oui. Il ne s'est pas posé de limites parce que de toute façon, malgré toutes les mises en garde, il s'en est toujours sorti avec seulement des égratignures, jamais rien d'alertant. L'adrénaline était au summum, la testostérone aussi, il avait oublié qu'ils était sur la voie publique, un camion a surgi de nulle part et c'était le drame. Ce n'était pas sa faute, c'était celle de l'autre chauffard, mais peu importe, le mal était fait. La neige de cette nuit hivernale s'était vite teintée de sang. (seven) Une double fracture de la jambe, une côte brisée, une épaule déboitée et la sensation d'être passé sous un camion de plusieurs tonnes… miracle. Ça aurait pu être (tellement) pire. Jason a survécu alors que sa copine a succombé à ses blessures. Il est sorti de l'hôpital avec un plâtre à garder, une grosse amende, la promesse de reprendre les courses dès qu'il se porte mieux, mais surtout une culpabilité sans bornes. (eight) 20 messages sur le répondeur mobile, oh well, whatever. Jay n'a quand même aucune volonté de les écouter, c'est sans doute son manager qui se demande encore, un an après l'accident, pourquoi Jay ne veut pas revenir. C'est vrai qu'après tant de séances avec tant de médecins, y compris des psychiatres, il aurait dû passer à autre chose. Mais ils ne comprendront jamais sa souffrance. (nine) Lorsque son manager a enfin débarqué dans son appartement de luxe, il n'y avait plus personne, ni même un petit mot. Jason West était introuvable, même sa mère ne savait pas où il était passé. (ten) Quartier malfamé, plein de graffitis, au pied d'un immeuble, Jay évite mal un sac d'ordures jeté par une fenêtre, shit. Apparemment, les gens d'ici ne le reconnaissent pas, et tant mieux, c'est le but. Il ne lui reste plus qu'à trouver un petit appart à louer, qu'il profite de son congé bien mérité. Mais fuir les responsables de son agence l'a vidé, il prend place sur un carton et ferme tranquillement les yeux, couvrant sa tête d'un vieux journal traînant sur le sol. "Je suis aussi contente de vous revoir madame Wilson !" crie une jeune femme, sarcastique, évitant habillement un autre sac d'ordures. "Elle est gentille pourtant, au fin fond, si l'on creuse assez... vous allez bien ? " elle a probablement la vingtaine et lui tend un sandwich. Hein ? Jay a besoin de quelques instants pour se regarder et piger qu'elle le prend pour un sans-abri. "Euh, oui, non… en fait…" il ne sait pas quoi dire, elle n'arrête pas de parler, finit par l'inviter chez elle, lui offre un repas, un lit et de l'eau pour se laver. C'était censé durer quoi, deux, trois jours ? Mais ils ont fini par faire un deal : il s'occupe des réparations dans l'appart, et Dieu sait qu'il y'en a grandement besoin, et elle le laisse rester chez elle. Après tout, elle pense qu'il n'a nulle part où aller, et lui a besoin de s'éloigner de son ancienne vie.