- as you are -› minimum 10 infos concernant les habitudes et la personnalité de ton personnage : 01 La musique a toujours été un repère. Petit, t’assistais à du rap de rue au milieu de ses quartiers multiculturels qui t’ont vu grandir. Puis tu t’es approché d’autres genres, la curiosité n’avait pas de frein. Aujourd’hui, tu peux passer des heures entières à faire des mix, casque sur les oreilles branchés directement sur tes platines. Tu n’sors jamais sans un microphone. Les scratchs que tu produis sont pratiquement tous issus de ta vie quotidienne : le bruit de démarrage distinctif d’un vieux tacot, des gamins qui jouent à chat dans Central Park ou encore juste le son moelleux des vagues de Coney Island.
02 Si tes rêves de gosses te font miroiter un jour les grosses boites à la mode et les rooftops les plus branchés que t’aimerais animer, pour le moment t’enflamme seulement les auditeurs de nuit dans cette radio locale sur Williamsburg. Travail de nuit oblige, mais ça te plait car tu sais que tu peux tenter quelquefois de passer une sample de ton répertoire.
03 Tes histoires de cœur, du moins si on peut les appeler ainsi, n’ont pas vraiment le récit le plus exaltant qui soit. En réalité, tu te lasses très vite. Ou bien, la demoiselle finit souvent par péter une durite et s’en aller car tu ne t’investis pas vraiment dans une relation. T’as toujours cette retenue qui t’empêche de t’ouvrir aux autres à défaut d’ouvrir des cuisses facilement.
04 clopeur invétéré, c'est la seule dépendance néfaste que t'autorises à tes poumons. ça n't'empêches pas de t'bruler les lèvres pour quelques petits joints de temps en temps mais le reste ça ne t'a jamais fait rêver.
05 Issu d’un milieu totalement défavorisé n’a jamais été honteux. Tu n’le caches pas même si aujourd’hui le fait de vivre à Harlem améliore grandement les choses. Pourtant tu n’oublis pas qui tu es au fond
#08. Dans le genre têtu, t’es passé maitre en la matière. C’est dur, terriblement dur à ton entourage de te faire décrocher d’une idée qui te trotte. T’iras souvent droit au but, ça passe ou ça casse. Les ronds de jambes et les courbettes, cela n’a jamais été ton truc. Et même si on peut te reprocher cette vision binaire, c’est noir ou blanc sans dégradé possible, on aime aussi ton côté franc.
06 Un problème avec l’alcool. Mais totalement le contraire de ce qu’on pourrait penser avec ce côté fêtard. Tu ne bois pratiquement jamais, et même en soirée tu doses tranquillement. T’as horreur de cette léthargie passive qui parfois peuvent faire vriller les gens. A vrai dire, cette image de violence redoublée par l’ivresse capiteuse, ça te donne froid dans le dos.
07 ta petite soeur est internée depuis son plus jeune âge. De ce que tu te souviens, à un moment ses crises étaient devenues insurmontables pour ta mère et toi, et elle a été obligé la mettre en hôpital psychiatrique. Au fond, tu sais qu'tu t'en veux... tu sais que t'aurais pu faire mieux. Mais à part lui rendre visite un dimanche sur deux, t'as jamais fait plus. Lâche !
08 Si t’es pas du genre à te confier, peu de monde connaît réellement ton histoire. On te reproche souvent cette indifférence, ce mystère qui plane sans forcément l’éclaircir. Et ceux qui te connaissent bien savent que les fêlures que tu traines n’ont jamais trouvé gain de cause. La pitié te fait fuir et la dépression t’insupporte. Alors tu caches ça sous le côté extraverti du bon pote un peu arrogant, un peu hautain pour illusionner ton entourage. et ça fonctionne
09 La coloc c'est la maison du bonheur. Ca t'as sorti des bas quartier du bronx où vous étiez tous en entassé les uns sur les autres dans un immeuble précaire. Pour rien au monde tu ne reviendrais en arrière et puis le mercredi, c'est ravioli bordel !
10 Griffonner sur un coin de page de cours a toujours été plus intéressant que l'algèbre ou les romans de Dickens. Ton cursus scolaire est abracadabrant d'ailleurs. puis à force d'eux, pour le coup tu t'démerdes pas trop mal en dessin mine de rien !
11 Vous avez c’truc. Toi et la fille qui occupe la chambre de l’autre côté du couloir. Croisés souvent en coup de vent à cause de vos emplois du temps, vous avez pris l’habitude de communiquer ainsi… Original. Un jour, la jolie brune a dessiné sur une feuille qui trainait sur la table de la cuisine. Ca t’a amusé quand t’es venu boire ton premier café à 14h. Avant de partir en cette fin d’aprem, t’avais « répondu » sur le même crédo… Comme si vous discutiez. A votre manière.
12 tu joues du piano. si t'aimes tous les instruments c'est l'seul qui t'a paru le plus accessible mais le plus avenant aussi. Le premier que t'a touché était dans une gare, puis après ça t'a appris sur le tas car ta mère était loin de pouvoir t'offrir des cours de solflèges.
› minimum 10 infos concernant l'histoire de ton personnage : (a) - tes parents, c’était pas les bonnes personnes pour faire des marmots, c’est certain. T’en parles peu, voir jamais en fait. C’est pas la peine. Si t’assumes beaucoup de chose, tu détestes qu’on te ramène à cette phase de ta vie que tu préfères oublier aujourd’hui. C’qui t’importe c’est le petit couple de vieux, des grand-parents, qui t’ont recueilli toi, ta sœur et cette pauvre mère décalquée quand vous avez débarqué à NY.
(b) - sally, la petite folle. Tu comprends pas très bien c’qui a pu passé dans la tête de ta mère pour répéter un schéma génétique aussi dangereux. Déjà toi tu as des séquelles douloureusement fragiles, enfouis mais forcément instable… mais ta sœur. Pauvre petite sœur, elle n’a pas su organisé les synapses comme il fallait. Cocaïne et gestation n’ont jamais fait bon ménage. Dans un centre psychiatrique depuis ses dix ans, t’assures les visites toutes les quinzaine avec chaque fois cette boule au ventre qui creuse tes joues et te donne la bile. Mais son sourire, à elle, il n’a pas de prix.
(c) - les grands-parents. Ben et Mary-Ann Rose. Aussi gentil que leur nom de famille. Pauvres petits vieux, ils en ont chié avec les canailles de chérubins qu’ils accueillaient. Et même si t’as jamais été un môme facile, tu sais que tu leur dois tout. Les chaussures pas troués, les stylos pour gribouiller sur les carnets de correspondance, la bouffe dans l’assiette le soir et même quelques réprimandes ‘paternelles’ qui te faisait sentir un peu comme un gamin aimé et choyé.
(d) - les études. C’était pas ta destinée. Faut l’avouer. Monté sur pile, toi le cul vissé sur une chaise, c’était pas humain. Tes notes s’en ressentaient forcément. Y’a que dans les matières manuelles où t’arrivaient tout de même à donner plus d’importance. Lorsqu’il s’agissait de faire aller tes dix doigts, t’étais sauvé et les profs aussi. Parce que tu t’ennuyais et tu faisais vivre ton malêtre à ces pauvres profs qui n’demandaient que la paix. A seize ans, t’as tout envoyé baladé avec un doigt d’honneur en prime pour la principale qui te traitait de délinquant qui profiterait du système comme mes « parents ». Pétasse.
(e) - le premier vinyle. L’apothéose, putain ! Le premier truc que t’as pu t’acheter avec ton argent ! Bon ok, tu l’as gagné salement en revendant une barrette de shit. Mais bordel, c’était le début d’un business pour un autre. Rien n’est trop peu pour accomplir ses rêves, non ?
(f) - L’Electric Zoo est le premier festival que tu as fait à l’âge de quatorze ans. Une révélation de plus pour toi. Tu rêves de réunir assez de fric pour partir en Europe faire le Tomorrowland.
(g) - Tu sais que ce job à la radio n’est que temporaire. Il est précaire, c’est une petite radio locale mais il faut bien commencer quelque part. T’es pas très patient et t’as déjà failli te faire pincer en changeant la tournure des pistes pour caler un de tes morceaux. T’en ris encore mais tu sais qu’on t’a à l’œil dans les bureaux.
(h) - la coloc’ de Brooklyn. Quelques mois que tu y es et c’est l’aubaine ! Bien mieux que ce que tu vivais avant, un trou à rats où tu vivais entassé avec une famille hongroise, un vieux adeptes de la bibine et une femme de chambre bolivienne qui envoyait de l’argent à sa famille tous les mois. C’est presque du luxe d’avoir un douze mètres carré juste à soi !
(i) - T’es la débrouille à l’état pur. T’es pas le mec qui se morfond, loin de là. Et tes ambitions tu ne les abandonneras pas, quitte à gravir les échelons en usurpant un nom ou deux pour lécher un temps soit peu les devants de la scène
(j) - mais la débrouille c’est aussi coller les morceaux chaque moi pour donner le fric du loyer et tous les moyens sont bons : chauffeur uber en squattant le compte d’un pote, serveur pour un traiteur, distribuer des prospectus…